Comment mieux vivre grâce aux sagesses asiatiques ?

Aujourd’hui, les pratiques et religions venues d’Asie commencent à s’intégrer dans les mœurs. Les principales formes de la sagesse asiatique sont : le taoïsme, le shintoïsme, le bouddhisme et le confucianisme.

Pour acquérir ces sagesses, il faut avant tout apprendre à se connaître, être en paix avec soi-même, mais aussi envers autrui.

C’est en étant en phase avec le corps et l’esprit que l’on pourra réellement changer sa manière d’appréhender le monde. 

Pour vous aider, retrouvez différents outils pratiques en bas de cet article.

Qu’est-ce que la sagesse asiatique et que recouvre-t-elle ? 

En Asie, il existe de nombreuses traditions. Prenons comme exemple le shintoïsme japonais. Essentiellement religieuse, cette sagesse shintoïste regroupe différentes croyances et rituels, le but étant d’aboutir à l’harmonie. Le shintoïsme joue un rôle clé au niveau de l’identité collective. 

Le bouddhisme quant à lui est plus philosophique. Il se base sur une démarche spirituelle, mais sans Dieu, ni dogme. Il ne s’intéresse ni à l’existence du paradis ni à l’existence de l’enfer. Dans cette philosophie, les problèmes comme les solutions ne viennent pas de l’extérieur, mais de l’intérieur de soi. La voie bouddhiste, c’est d’atteindre la libération de nos propres barrières et le bonheur ultime. Elle nous apprend que le bonheur se découvre et se construit. Elle ne dépend que de chacun d’entre nous. D’une manière explicite, le bouddhisme justifie à merveille le terme de sagesse. Il n’est pas donc pas étonnant que cette doctrine fasse partie des religions les plus diffusées dans le monde. 

Le taoïsme en Chine et l’hindouisme en Inde se trouvent entre ces deux religions. Ces formes de croyances sont considérées comme des traditions nationales qui comprennent de multiples rituels. Ils sont régis par des règles morales universelles ainsi que des chemins spirituels. Tout comme le bouddhisme, elles sont exportables. Les Occidentaux ne recherchent pas forcément le caractère religieux ni identitaire de ces croyances, mais plus tôt leurs dimensions philosophique. 

Sculpture sur bois d'une déésse Indienne
Représentation de Tara, la déesse Indienne qui régule le passage de la mort au vivant.

Quelle est la différence avec le monothéisme ? 

Si l’on se repose sur sa fonction sociale et non par le contenu, le terme religion est plus approprié pour définir les courants asiatiques. Ils se trouvent donc sur le même plan que les croyances monothéistes. Toutes les religions du monde présentent un point commun, celui de tisser un lien social autour d’une seule et même chose : l’invisible, mais avec des formes et noms différents. 

La seule différence provient toutefois du contenu de ces religions. Les monothéistes ne croient qu’à un seul Dieu, le créateur de l’univers et du temps, le père tout-puissant. Bien qu’il ne soit pas possible de prouver son existence, ils croient fermement à son existence. On le vénère par des prières et des louanges. Il parle par l’intermédiaire de ses prophètes. Il se soucie de ses fidèles et prend soin d’eux. Pour les monothéistes, si Dieu a créé l’univers, il peut aussi y mettre fin. 

Quant aux traditions asiatiques, elles sont plus proches de la nature. Leur vision est plus cyclique. En d’autres termes, il n’y a jamais eu de commencement, ipso facto, il n’y aura jamais de fin. Ils ne croient pas en Dieu, il n’y a pas de créateur de l’univers. Le Tao, le Brahman, l’Absolu, peu importe son nom, est impersonnel. Tout comme l’homme, il vit dans la nature. Cependant, tout cela n’empêche pas les adeptes de croire à de nombreuses manifestations divines, notamment à travers des Dieux qu’ils idolâtrent et des esprits en tout genre. En Inde, on en compte plus de 33 millions.

Dans les sagesses asiatiques, cette notion de vérité n’est pas donnée « clé en main », elle doit être trouvée par chacun, à son rythme. C’est pour cette raison qu’elles suscitent particulièrement la curiosité des personnes qui se trouvent dans une démarche de développement personnel. En effet, ces sagesses sont transmises par l’intermédiaire de la méditation et de la spiritualité. 

La méditation et le yoga sont les deux pratiques les plus célèbres des sagesses asiatiques.

Les sagesses asiatiques sont fondées sur l’expérience 

Les sagesses se passent avant tout dans le corps et l’esprit de chacun. On rejoint alors la philosophie grecque antique. Ce qui est intéressant, c’est que les sagesses orientales et occidentales sont apparues au même moment dans diverses civilisations qui ont été dominées par de puissantes religions basées sur des rituels sacrificiels. Soudainement, une spiritualité plus personnelle et intime a émergé, celle qui vise à réunir l’humain et le divin. On a alors commencé à s’interroger sur le sens de la vie. 

L’homme croit à la possibilité du salut de l’âme, mais aussi à la délivrance individuelle.

Dans l’histoire, les différentes croyances se succèdent pour apporter des réponses aux mystères la vie. Vient tout d’abord en Perse le zoroastrisme tandis qu’en Israël, il s’agit plutôt de prophétisme qui surgit. En Inde, le bouddhisme apparaît. En Chine, le confucianisme et le taoïsme voient le jour. En Grèce, c’est un as particulier, puisque c’est l’avènement de la philosophie qui était considérée comme une discipline de la recherche d’une vie heureuse et harmonieuse.
C’est exactement ce que les sagesses asiatiques veulent instaurer.

La question est donc de savoir comment atteindre le bonheur absolu et accéder à la paix intérieure.
Comment avancer malgré les obstacles ?
Bien que les questions sont les mêmes, les réponses varient suivant les cultures. 

Les Chinois, dont la nature est profondément ancrée dans leur existence, insisteront sur la recherche d’harmonie grâce au principe du yin et yang, une dualité complémentaire. Chez les Grecs et les bouddhistes, on parle plus de la recherche de la maîtrise de soi ainsi que la connaissance. Les stoïciens ambitionnent de retrouver l’équilibre intérieur et de le maîtriser pour être heureux. Epictète disait que pour retrouver cette idée, cela ne tient qu’à nous-même, d’une part en faisant un travail sur soi-même et d’autre part en tenant en compte des événements extérieurs sur lesquels on se sent impuissant. 

En outre, lâcher prise est le chemin qui mène vers la paix intérieure et le bonheur. Les sagesses sont donc en quelque sorte, une façon de vivre.

C’est exactement ce que nous apprennent les sagesses philosophiques de l’Antiquité. Elles ne nous dictent pas ce que l’on doit croire, mais nous aident tout simplement à avancer. 

Comment mieux vivre grâce aux sagesses asiatiques ?
Comme la plupart des courants spirituels, les sagesses asiatiques font beaucoup d’analogie entre les tourments de l’âme humaine et les éléments de la nature, comme ici dans cette représentation artistique de la lune et du soleil, représentant deux aspects de la personnalité humaine.

L’Occident idéalise souvent le bouddhisme, ce qui est une idée fausse 

Les sagesses asiatiques sont idéalisées par les Occidentaux de même que le Christianisme l’est dans certains pays d’Asie tels qu’au Japon ou en Corée. Le propre des monothéistes est surtout de professer une religion fondée sur les rapports de force et la violence religieuse. De ce fait, en Asie, il n’y a jamais eu de guerre de conquête sur le plan religieux. Cependant, cela n’a pas empêché les rivalités et les violences internes.

On assiste également à une forme de prosélytisme, bien que non agressif qui se révèle efficace.

Les Occidentaux ont également une tendance à idéaliser les bouddhistes et les gourous Indiens. Mais si le bouddhisme prêche la dépossession de soi, l’Occident quant à lui préconise la quête de l’humain. Concrètement, cela signifie que les Occidentaux vont utiliser les techniques de la méditation, un outil important pour le développement personnel. 

Bouddha

Si pour les bouddhistes, la méditation est perçue comme un moyen de développer le mental et de vivre en harmonie avec soi et les autres, les Occidentaux la pratiquent pour être en harmonie avec soi-même. Ce qui est une idée fausse. Rappelons-le, en 1972, le maître du bouddhisme tibétain a accusé les Occidentaux de consommer la spiritualité plutôt que de la laisser les envahir pour accéder à un état d’apaisement.

En effet, toute l’anthropologie de l’Occident se repose sur la notion du « moi », de l’antiquité à la modernité. C’est-à-dire que chaque individu est unique et que chacun a des aspirations différentes. Au contraire, le bouddhisme voit les choses différemment. Il considère l’individu comme un agrégat éphémère. Selon lui, tout n’est qu’illusion et l’individu devrait se détacher de cette notion du « moi ». Ce n’est qu’en se libérant de cette illusion qu’ils pourront accéder à l’état d’éveil. 

Bien que les Occidentaux se croient déracinés, ils sont encore conditionnés par leur culture. Personne ne peut changer de culture ni de religion, étant donné que ce sont deux choses qui sont étroitement liées. Cela rappelle une phrase célèbre :

« Vous ne pouvez pas changer de religion, si vous le faites, vous allez être l’objet de critiques par rapport à la religion à laquelle vous avez appartenu. Inconsciemment, vous allez imposer votre culture dans votre nouvelle religion. » 

Dalaï-Lama

Le mieux est donc de se tourner vers des voies spirituelles qui conviennent à chacun, idéalement dans sa propre culture pour éviter d’investir une vie entière dans une voie non adaptée. Toutefois, il est parfaitement possible d’adopter certains points de vue philosophiques venant d’Asie sans pour autant devenir bouddhiste, taoïste, hindou, etc. Également, on peut recourir à différentes pratiques asiatiques pour accéder à l’illumination spirituelle telles que le qi gong, la méditation, etc.
En effet, toutes ces techniques constituent des apports non négligeables pour vivre mieux, mais aussi pour avoir une meilleure perception de nous-même, mais aussi du monde qui nous entoure.

Quelques outils et un peu de lecture pour approfondir le sujet et vous aider à appliquer les sagesses asiatiques pour mieux vivre dès aujourd’hui

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